Nombreux sont-ils à évoquer le changement climatique mais peu seulement connaissent les effets ou les causes. Pour former et informer sur la thématique, l’ONG Les Amis de la Terre a publié un magazine et une étude. Les deux documents ont été présentés à la presse lundi à Lomé.
Le magazine porte sur les exemples de réussite dans la lutte contre les énergies sales et de bonnes pratiques en matière d’énergies renouvelables.
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Le document aborde dans la première partie les exemples de réussite dans la lutte contre les énergies sales et dans la 2è partie les exemples d’impact des combustibles fossiles sur les communautés en Afrique.
Il montre que la façon dont l’énergie est produite, distribuée ou utilisée peut-être un facteur de développement ou de régression.
Pour Les Amis de la Terre, on estime que de nos jours, l’impératif est une réforme du secteur de l’énergie aux fins, non seulement de permettre aux Etats d’en diversifier les sources mais aussi de tenir leurs engagements au titre de l’Accord de Paris.
L’étude quant à elle s’intitule une transition énergétique juste pour l’Afrique ? Cartographie des impacts des agences de crédit à l’exportation active dans le secteur de l’énergie au Ghana, au Nigéria, au Togo et en Ouganda.
Elle invite à un changement de comportement. En effet, selon les enquêteurs, de nombreux pays industrialisés préconisent le passage aux énergies renouvelables au plan interne. Mais alors qu’ils s’engagent à éliminer progressivement l’énergie des combustibles fossiles au niveau national, ces engagements sont abandonnés dès que leurs entreprises franchissent les frontières, où elles promeuvent l’énergie sale, et de ce fait, contribuer au changement climatique.
« Nous voulons attirer davantage l’attention des gouvernants, des investisseurs sur le financement apporté sur les énergies sales (pétrole, gaz, la rouille ou le charbon) et dans une large mesure le biomasse qui ont une conséquence néfaste sur l’environnement et sur les moyens de subsistance des communautés. Leur dire de financer plutôt les énergies renouvelables qui sont en harmonie avec la nature », a indiqué Dodji Kpondjo chargé des compagnes à l’ong Les Amis de la Terre.
Ces documents seront présentés aux ministères togolais en charge de l’environnement et celui des mines pour la mise en œuvre des recommandations qui s’y trouvent.
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