C’est le désarroi pour plusieurs femmes togolaises revendeuses de chaussures au grand marché de Lomé. Celles-ci ont vu leurs marchandises saisies par les forces de l’ordre du Togo au profit d’un libanais. Cet expatrié, au centre d’un jeu, joue sur ses moyens et ses relations pour empêcher les bonnes dames de poursuivre l’activité qu’elles mènent bien des années avant l’arrivée de ce libanais au Togo. Apportant de l’eau au moulin des bonnes dames, le Mouvement Martin Luther King (MMLK) invite les autorités togolaises à protéger les droits des autochtones et à restaurer les femmes en question dans leurs droits.
L’affaire dure depuis plus de 3 mois et le MMLK n’est pas resté les bras croisés. L’organisation dit être allée à la rencontre des dames victimes du diktat de ce libanais.
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« Le MMLK vient d’écouter amplement les personnes indiquées et les revendeuses d’origine togolaise dont les recettes de leurs activités profitent à 100% à l’économie nationale contrairement aux Libanais dont les recettes sont souvent rapatriées vers leur pays d’origine », indique Pasteur Edoh Komi, le président du MMLK.
Pour l’élu local, il apparaît à vue d’œil des manigances et des zones d’ombre dans cette affaire connaissant bien la ruse et la sournoiserie de la plupart des libanais qui exercent dans le secteur économique au Togo.
Il demande donc aux autoritaires judiciaires en charge de ce dossier que le pot aux roses soit découvert et exposé. Car ce libanais s’est servi de la naïveté des revendeurs et revendeuses pour imposer son droit de propriété qu’il aurait déclarée à l’OAPI.
« Pour preuve, à l’entame son filet semble prendre de poissons puisque les marchandises de nos compatriotes sont saisies depuis environ trois 3 mois, ce qui est une grande perte alors que le Libanais continue de faire couler ses produits. Ailleurs, une seule journée suffirait pour trancher et donner raison à qui de droit au terme de protection du marché local représenté par des revendeuses Togolaises », disait M. Komi.
Même si le MMLK est conscient que le droit et la justice ne tiennent guère comptent de l’origine, de la religion ni de la race humaine, il note que l’aspect du marché national prime sur toute autre considération.
À la lumière de tout ce qui précède, l’organisation du Pasteur Edoh Komi appelle à la diligence du magistrat suprême afin de faire justice à qui de droit sans occulter le droit à la protection du marché national.
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