Depuis quelques décennies, on avait cru à une régression de la tuberculose. Avec le BCG, on avait un vaccin. Mais au cours de ces dernières années, la maladie a repris avec une amplitude sans précédent et fait l’objet de toute une série d’action. Au Togo, au-delà de la sensibilisation, les autorités en charge de la santé misent également sur la mise à niveau des acteurs engagés dans la chaine de prévention et de la prise en charge de la maladie.
Du 27 au 30 octobre, Atakpamé a accueilli le programme de formation nationale sur la mise en œuvre autour des cas contagieux de tuberculose.
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Ils sont plus d’une cinquantaine de participants, tous des agents de santé et de relais communautaires venus de tous les districts sanitaires du Togo. A Atakpamé pendant 4 jours, il a été question de faire le point de la lutte contre la Tuberculose. Mais au-delà, il s’agissait aussi s’imprégner des nouveaux outils dans la prise en charge des patients malades et de leurs proches.
« Dans le cadre du projet Ceta , nous avons reçu un financement pour permettre à nos acteurs d’aller dans les ménages dès qu’on dépiste un cas susceptible de contaminer d’autres personnes , pour des enquêtes afin de rompre la chaine de transmission et pour se faire il faut un renforcement de capacité », souligne, Dr Fall Dogo, Coordonnateur National du Programme de Lutte contre la Tuberculose.
Au Togo, pour la seule année 2019, plus de 2576 cas de tuberculose ont été enregistré. Un chiffre en hausse et qui inquiète. Lors de l’atelier d’Atakpamé, il a été demandé aux agents de santé communautaire de multiplier les efforts en misant sur le dépistage précoce chez les cas contacts et personnes vulnérables notamment les enfants et les PPVIH.
Rappelons le projet CETA est un programme international de 5 ans qui vise à l’élimination de la tuberculose en Afrique d’ici 2035. Un objectif qui peut être atteint estime les responsables de la lutte au Togo. Sauf qu’il va falloir que chaque acteur soit conscient de l’enjeu et y participe à bouter hors du pays, cette maladie devenue un véritable problème de santé publique.
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