Il était celui qui avait juré publiquement qu’il œuvrera de tout bois pour empêcher la candidature de Faure Gnassingbé pour un 4è mandat. Foly Satchivi avait pris cet engagement au sortir de la prison en octobre 2019. L’activiste a été incapable d’entraver la réélection du Chef de l’Etat. Un an après, le porte-parole du Mouvement « En Aucun Cas » s’avoue vaincu et exprime des regrets.
Foly Satchivi a fait un bilan d’un an de sa sortie de prison samedi. Au lieu de fêter, il a plutôt passé la journée du 16 octobre 2020 à réfléchir et à se morfondre.
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Pour cause, l’activiste révèle que 12 mois après sa libération il n’a rien pu faire pour changer la situation socio-politique au Togo.
« Un an après, je n’ai pas non plus mis en œuvre les merveilleuses idées que j’ai conçues et développées durant mon séjour. Je n’ai pas pu sortir mon livre ‘’Rêves brisés et espoirs déçus’’ que j’avais commencé par écrire à la PCL (Prison Civile de Lomé, NDLR). Je n’ai pas été fidèle à mes convictions et principes », a-t-il ressassé sur sa page facebook.
Il reconnait par la même occasion que durant ces 12 mois, il n’a fait qu’accompagner les autres dans leur logique, oubliant l’essentiel.
« J’ai été incapable d’empêcher la candidature de Faure Gnassingbé. J’ai été incapable de faire libérer le jeune Anoumou Charles à qui j’avais juré de tout mettre en œuvre pour qu’il sorte de ce coin. J’ai déçu beaucoup d’attentes », a-t-il ajouté.
Tellement pressé de voir disparaître le régime actuel, Foly Satchivi s’est accroché à toutes les opportunités. In fine, il s’est rendu compte que sa libération n’a visiblement servi en rien la lutte pour la « liberté, le pain et le changement ».
« Je regrette. Mais il n’est pas trop tard pour bien faire. Je m’engage donc à sortir des sentiers battus et des voies torrentueuses que j’ai jusqu’alors empruntées pour jouer convenablement mon rôle », a-t-il conclu.
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