Les organisations professionnelles de la presse togolaise ont organisé mardi à Lomé une conférence-débat pour marquer la journée internationale de la liberté de presse placée cette année sous le thème : « Accès à l’information et aux libertés fondamentales, c’est votre droit ».
Cette rencontre organisée par l’Observatoire togolais des médias (OTM) vise à amener les journalistes et l’instance d’autorégulation à réfléchir pour une presse libre et professionnelle au Togo. L’OTM est l’instance d’autorégulation mise en place par les journalistes eux-mêmes.
Les débats tournent autour de plusieurs thématiques dont : « La liberté d’information en tant que droit fondamental », « la protection de la liberté de la presse contre la censure et une surveillance excessive », « la garantie d’une sécurité du journalisme en ligne et hors ligne ».
« Les facteurs qui peuvent nous amener pour aller vers une presse libre, c’est d’abord le journaliste lui-même. Travailler avec beaucoup plus de responsabilité en respect avec les règles éthiques et déontologiques de notre métier. Avoir un environnement qui nous permettre d’exercer au mieux, sans trop de pesanteurs, avoir aussi des acteurs qui sont de bons et exigeants consommateurs de la presse », a déclaré Augustin Sizing, le président de l’OTM.
M. Sizing a rappelé qu’avant que le journaliste n’exerce bien son métier, il y a lieu qu’il vive bien.
De son côté, Franck Missite, le Directeur de cabinet du ministre de la communication a rappelé que la commémoration de la journée est l’occasion de promouvoir les droits des journalistes. Il a exhorté les journalistes au respect des textes en vigueur.
M. Missite n’a pas manqué de rappeler toutes les mesures prises par le gouvernement pour permettre aux journalistes de mieux exercer. « Le gouvernement poursuivra ses efforts pour garantir à chaque journaliste un environnement propice et serein pour l’exercice de sa profession en accentuant la mise en œuvre des recommandations issues des états généraux de la presse tenus en 2014 », a-t-il dit.
Il a appelé le Comité de suivi à redoubler d’efforts pour la mise en œuvre desdites recommandations.