Le vivre ensemble est sérieusement menacé et mis en péril dans certaines préfectures du Togo. Des affrontements entre éleveurs transhumants et agriculteurs locaux reprennent avec leurs lots de conséquences. Inquiète, une organisation de la société civile alerte les autorités.
Dans un communiqué, le Mouvement Martin Luther King (MMKL) informe avoir eu récemment avec les paysans des préfectures de Zio, de Vo, de Bas Mono et de Yoto une rencontre relative aux conséquences fâcheuses et destructives des comportements extravagants et insolents d’éleveurs à qui ils sont confrontés au quotidien.
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Pour l’organisation de la société civile, la problématique des éleveurs transhumants et locaux ne cesse de rebondir avec son corollaire d’effets néfastes et dramatiques jusqu’à la mort d’hommes.
Malgré l’implication des autorités, témoigne le MMLK, la situation ne semble guère s’améliorer et les tensions communautaires entre les éleveurs et les agriculteurs s’intensifient.
« Ces derniers reprochent aux éleveurs des bœufs de s’arroger de certains droits pour conduire leurs troupeaux dans leurs champs à la recherche de pâturage dont les dégâts sont les dévastations systématiques de leurs cultures », relate Pasteur Edoh Komi.
Dans la suite de son alerte, l’homme de Dieu déplore: « Curieusement, les tendances sont toujours en faveur des éleveurs qui jouiraient d’une couverture et d’un soutien des autorités locales ».
Le MMLK dénonce une pratique de 2 poids 2 mesures et appelle les maires et les préfets à s’impliquer davantage pour le règlement de la situation.
Il exige que l’autorisation à l’élevage des bœufs ne soit accordée qu’à ceux qui disposent des enclos et sont capables de nourrir leurs bétails avec leurs propres pâturages.
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