Le gouvernement togolais compte appuyer 500 jeunes entrepreneurs agricoles dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. L’annonce a été faite cette semaine par le ministre de l’Agriculture, de la Production animale et halieutique, Koutéra Bataka.
Selon le ministre Bataka, ces jeunes seront soutenus dans la mise en place de petites unités y compris des chambres froides pour conserver les légumes et fruits et des produits carnés.
Le ministre est revenu également sur la politique de mise en place des agropoles. Cette politique permettra de réduire la pauvreté en milieu rural.
« En somme, la politique de mise en place des agropoles contribue dans un premier temps à la réduction de la pauvreté, principalement en milieu rural avec une réduction de plus de 15% dans les cinq prochaines années (de 68.7% à 53.7%), à la création d’emplois que les statisticiens évaluent à plus de 24.837 emplois dont près de 40% pour les femmes. D’autre part, elle contribue à la création de richesse en milieu rural et à la réduction du déficit de la balance commerciale agricole », a précisé le ministre de l’Agriculture, de la Production animale et halieutique.
Pour augmenter la production agricole, le gouvernement a choisi de concentrer la production sur des produits à hautes valeurs ajoutées. Ce choix repose sur la diversité des zones agro-écologiques.
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Le gouvernement a choisi des filières stratégiques comme le coton et le sésame. Selon le ministre, le gouvernement vise est au moins 200 000 tonnes d’ici 2022. Pour le sésame, le pays ambitionne d’arriver à plus de 100 000 tonnes d’ici 4 ans.
Le Togo souhaite aussi doper sa production de café, cacao, soja et d’autres nouvelles cultures émergentes telles que l’ananas, les bananes plantains, les oranges afin d’ajouter de la valeur au niveau national dans la transformation, le conditionnement, le traitement sur le marché, et ainsi générer des revenus pour les petits producteurs.
En rappel, la filière cotonnière est en pleine renaissance. Elle a rapporté en milieu rural 4 milliards de FCFA en ayant une production agricole de 137 000 tonnes. Ceci a permis d’ouvrir une 5ème usine d’égrenage à Blitta après celles de Notsè, d’Atakpamé, de Kara et de Dapaong.
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