Le Projet de développement rural intégré de la plaine de Mô (PDRI-Mô), lancé le 3 janvier 2012 par le chef de l’état Faure Gnassingbé ressort de nouveaux chiffres en termes d’avancées. Les résultats ont été révélés dans un communiqué du ministère de l’Agriculture, de la production animale et halieutique.
Ce projet a été mis en place dans le cadre de la politique de sécurité alimentaire nationale et dans la volonté de réduire la pauvreté en milieu rural. Et selon le nouveau rapport officiel, le PDRI-Mô a fait créer 695 emplois directs dont le personnel de l’unité de gestion du projet, de la coopérative d’épargne et de crédit – Plaine de Mô, de l’unité des soins périphériques de Kagnibara, éleveurs, apiculteurs, artisans réparateurs, producteurs des semences améliorées et l’équipe additionnelle de l’agence ICAT Plaine de Mô. Plus de 2.500 emplois indirects (employés des entreprises, des ONG, des bureaux d’études et de contrôle).
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De même, le projet fait passer l’effectif des enfants au cours primaire de 10.065 (données de référence) à 11.542, en augmentation de 14,5%.
Il a réduit de 14% le nombre de personnes vivants en dessous du seuil de pauvreté (27 616 habitants contre 32 876 habitants, valeur de référence).
Le revenu moyen des ménages a augmenté de 16% (136 515 francs Cfa contre 117 736 francs Cfa, valeur de référence).
Au ministère, on entrevoit une augmentation avec l’achèvement des infrastructures et la mise en valeur des ZAAP et des bas-fonds.
En plus, 153 organisations professionnelles de base, rendues fonctionnelles, sont officiellement reconnues. Les productions de maïs et de riz ont accru de 67% et 32%, fruit des techniques et technologies qui sont introduites par le projet pour améliorer les rendements des cultures (accompagnement de l’ICAT).
Pour contrer les maladies sur les animaux, les actions sanitaires, médicales et zootechniques ont induit une hausse d’au moins 70% de la taille du cheptel par ménage.
Les 174 km de pistes réalisées facilitent largement la circulation des personnes et des marchandises entre les villages de la zone du projet et entre les villages et les centres urbains qui constituent de gros marchés pour l’écoulement des productions agro-sylvo-pastorales.
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Le projet a permis d’améliorer les conditions de vie de la population, par un meilleur accès à l’eau potable avec 139 forages réalisés ou réhabilités, 2 mini-adductions d’eau potable réalisées au profit de Djarkpanga et Tindjassi et 18 points d’eau autonomes équipés d’énergie solaire.
Le forage ou poste d’eau autonome sert de principale source d’eau de boisson à 75,2% des ménages, 5,7% s’approvisionnement à la borne-fontaine, et 1,1% au puits moderne.
Seulement 17,2% des ménages enquêtés continuent de se servir d’un plan d’eau (marigot, rivière, barrage) comme eau de boisson.
Le taux de fréquentation des dispensaires est passé de 35 à 48,9%, soit une augmentation de 13,9. Des comités villageois de développement (CVD) ont été redynamisés dans 63 villages.
A travers leur renforcement, la population doit pouvoir gérer les acquis du projet de manière communautaire.
Selon le ministère, toutes les activités prévues dans le cadre de la mise en œuvre du PDRI-Mô sont exécutées à 100%. Et on inscrit, en perspectives, la recherche de financement pour la deuxième phase du projet pour la poursuite des travaux d’aménagement de 30 ha de basfonds et de 4.500 ha de ZAAP. Aussi le contrôle et la surveillance des travaux d’aménagement, l’appui-accompagnement des paysans pour la mise en valeur des ZAAP, et l’acquisition des tracteurs et équipements agricoles.
Rappelons que le PDRI-Mô était initié sur une durée de 6 ans sur un financement total estimé à 13,171 milliards de francs Cfa hors taxes. Mais en moins de 2 ans de vie, il avait été interrompu par la nécessité surprenante d’une réévaluation des coûts. Ce qui amène à parler d’un financement total actuel de 15,542 milliards de francs Cfa. Il a fini par redécoller en novembre 2016.
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