Faure Gnassingbé a déjà gagné l’élection présidentielle du 22 février 2020. C’est ce qu’a laissé entendre mardi Christian Trimua. Le ministre togolais des droits de l’homme promet que Faure Gnassingbé fera de son nouveau mandat une consolidation des acquis. Par ailleurs, le ministre des droits de l’homme affirme que Faure Gnassingbé est le seul qui a créé les conditions d’une alternance au Togo ». En même temps, il mise sur la jeunesse, le dynamisme et l’expérience du candidat d’UNIR.
Christian Trimua a d’abord justifié une nouvelle candidature de Faure Gnassingbé pour un nouveau mandat de Faure Gnassingbé à la tête du Togo. Pour lui, le Président togolais a depuis lors reconstruit politiquement le pays, relancé économiquement la dynamique de développement et abordé le chantier de reconstruction sociale du pays.
« Lorsqu’il a accédé au pouvoir au Togo en 2005, il a hérité d’un pays socialement délabré, économiquement exsangue et politiquement divisé. Il a progressivement reconstruit le pays politiquement en faisant toutes les réformes constitutionnelles et institutionnelles nécessaires, relancé économiquement la dynamique de développement du pays et abordé l’important chantier social de reconstruction sociale du pays », a-t-il justifié appuyant que le bilan de Faure Gnassingbé parle pour lui.
Christian Trimua annonce que Faure Gnassingbé va consolider les acquis de ses 15 ans de pouvoir lors du « nouveau mandat ». Le « ministre militant et électeur togolais » explique qu’il a la conviction que son patron a déjà gagné le scrutin
« Nous mesurons également ce que la population souhaite. Le parti UNIR a fait le tour du Togo et nous avons la ferme conviction que le président Faure est le choix des Togolais le 22 février prochain », a ajouté.
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Au sujet des revendications de l’opposition pour plus de transparence, le ministre des droits de l’homme déclare que le Code électoral sera appliqué intégralement et qu’il n’y aura pas de proclamation de résultats bureau de vote par bureau de vote.
« Le système électoral togolais prévoit une première centralisation des résultats au niveau des commissions électorales locales qui ensuite les renvoient à la commission nationale à Lomé. Ce schéma ne peut pas être contourné par une proclamation bureau de vote par bureau de vote, autrement l’échelon intermédiaire des commissions électorales locales serait inutile. Le code électoral applicable est issu d’un consensus politique et nous tenons absolument à maintenir ce consensus », a-t-il déclaré.
Sur la Cour constitutionnelle, Christian Trimua relève que l’opposition a confiance en la haute cour, au regard des recours introduites par devant, « même si elle la conteste politiquement pour d’autres raisons ».
Quant à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le ministre affirme qu’elle ne peut plus être renouvelée actuellement parce qu’issue de la représentation à l’Assemblée nationale.
Christina Trimua fait remarquer par ailleurs que Faure Gnassingbé est le seul qui a créé des conditions de l’alternance au Togo.
« Il a organisé les élections locales qui n’existaient depuis 32 ans au Togo, donc la démocratie à la base. Il a limité le mandat intégral dans toutes les institutions : le Président de la République est limité, l’Assemblée nationale, toutes les institutions y compris les élus locaux… », dit-il.
Le ministre soutient que « le modèle d’alternance sera choisi par les électeurs le 22 février prochain ». Toutefois, il pense que les togolais vont choisir « la jeunesse, le dynamisme avec le charisme » par rapport à des « candidats vieillissants » qui n’ont pas l’expérience de la gouvernance.
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