La 39e édition de la journée nationale de l’arbre a été observée mercredi sous le thème : « forêt et communauté ». La journée a été marquée par la mise en terre de plusieurs de plants en terre.
Depuis le 1er juin 1977, le Togo célèbre au plan national la journée nationale de l’arbre. L’édition 39 de cette année placée, sera encore marquée par une mobilisation au plus haut sommet de l’Etat pour la mise de millions de plants en terre, afin de redorer le blason du couvert végétal.
C’est le Premier ministre qui a donné le ton au reboisement à Lomé. Il a été suivi par le Président de l’Assemblée nationale, les membres du gouvernement, les députés et les chefs traditionnels.
Le ministre de l’Environnement et des ressources forestières, André Johnson a indiqué dans un message qu’en dépit des atouts dont dispose le Togo pour le développement de sa forêt, tous ses résultats, quoi qu’encourageants, restent bien en deçà des ambitions nationales de reboiser au moins 5.000 hectares par an.
« Le taux de reboisement annuel qui était de l’ordre de 1.000 hectares dans les années 1980, est passé de 2.000 hectares en 2010, témoignant de la volonté politique et de l’engouement des populations pour le reboisement », a indiqué le ministre.
Jusque-là, seulement 47.000 hectares de superficie sont couverts. Et le ministre appelle les togolais à mettre des bosquets pour permettre au pays de réaliser la vision de la politique forestière qui est d’atteindre 20% à l’horizon 2035.
Les efforts sont faits dans ce sens. Au cours des cinq (5) dernières années, plus 2.900 hectares de forêts ont été aménagés ainsi que 20.700 hectares de forêt protégés. On note également le reboisement de plus de 10, 600 hectares, la production de plus de 4 millions 160.000 plants, les plantations linéaires de 60 km, l’entretien de plus 6.000 hectares de forêt.
Depuis le 1er juin 1977, les togolais observent la journée nationale de l’arbre. L’institution de cette journée avait pour but de voir le Togo, pays géographiquement non forestier en comparaison avec ses voisins (Guinée, Côte d’Ivoire, Ghana et le Nigeria), d’en devenir un.