Les comptables nationaux d’une trentaine de pays africains ont démarré lundi à Lomé une formation régionale sur la compilation d’indicateurs du PIB pour le suivi du renforcement de la résilience dans tous les secteurs économiques des pays en transition. La formation court jusqu’au 13 décembre prochain. Elle vise à aiguiser les participants à relever le défi de résilience et de fragilité dans les domaines économiques.
L’objectif principal de la rencontre est de veiller à ce que les comptables nationaux soient formés sur les différentes techniques et instruments à utiliser pour estimer le PIB selon l’optique dépenses conformément au Système de Comptabilité Nationale (SCN 2008).
Elle traite aussi des questions liées aux enquêtes de prix relatifs à la consommation des ménages et aux biens et services d’investissement quant à leur rapport avec la compilation des dépenses détaillées du PIB, et la cohérence entre les prix et les données de comptabilité nationale, en préparation du programme de comparaison internationale de 2020 (PCI 2020).
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A cela s’ajoutent des thématiques comme le rapport modèle sur la statistique de dépense, la validation vectorielle de dépense et les outils révisant sur la division du PIB et la consistance de dépense des prix entre autres.
Ouvrant les travaux, Essohanam Edjeou s’est réjoui de la tenue d’une telle formation qui vise à renforcer les capacités des comptables nationaux d’une trentaine de pays dont le Togo.
« Cette rencontre est d’une importance capitale dans la mesure où, elle permettra d’examiner les approches de compilation des PIB ainsi que les classifications et les sources de données, d’engager des réflexions sur d’autres thématiques liées au domaine des comptes nationaux », a noté le directeur de cabinet du ministre de la planification du développement et de la coopération.
La formation est une recommandation des bailleurs de fonds et les multinationaux.
Selon le Chargé principal de la fragilité et des politiques, les bailleurs de fonds et les multinationaux ont toujours demandé ces derniers qu’une attention particulière soit accordée aux questions de résilience et de fragilité.
« Récemment la Banque a conclu les discussions du 15è cycle de la reconstruction du Fonds Africain de développement, et la bonne nouvelle dans tout ça, c’est que l’on a réussi à avoir plus de ressources plus qu’il l’était pour le cycle précédent. Encore une fois l’idée derrière c’est pour nous dire que la Banque doit faire plus d’efforts sur les questions de la résilience et de fragilité » a ajouté Riadh Ben Messaoud.
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