L’élection présidentielle de 2020 sera tenue à dates prévues. Cette position du gouvernement a été réaffirmée ce week-end par le ministre togolais des droits de l’homme et des relations avec les institutions de la République. Réagissant au sujet des actes de violences enregistrés samedi à Sokodé et à Lomé, Christian Trimua a laissé entendre que le gouvernement sera intraitable avec ceux qui tentent de déstabiliser le processus électoral.
Pour Christian Trimua, l’objectif poursuivi par les commanditaires et les meneurs de l’agression des forces de l’ordre est bien connu. Outre la tentative d’insurrection armée, le ministre en charge des droits de l’homme pense que le processus électoral en cours dans le pays est également ciblé.
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A ce titre, indique que l’élection présidentielle de 2020 se tiendra conformément à ce qui est prévu les calendriers électoraux et aux dispositions constitutionnelles.
« De ce point de vue, aucune tentative de déstabilisation du processus n’aboutira. Nous prendrons les mesures nécessaires pour que tout se déroule conformément à ce que prévoient nos textes pour l’élection présidentielle », a déclaré Christian Trimua.
Pour le ministre les agitateurs peuvent « s’agiter, se défouler et évoquer leurs propres rêves de voire le Togo brûlé mais les mesures seront prises pour empêcher ces initiatives.
« Cela n’arrivera pas. Notre pays restera serein. Et nous disons que les auteurs de ces actes seront retrouvés et sanctionnés conformément aux lois. De ce point de vue, le gouvernement sera inflexible. Soyez rassurés, il n’y aura pas de mesure d’apaisement pour ces cas », a ajouté M. Trimua.
Par ailleurs, le ministre des droits de l’homme appelle à une collaboration des populations pour démanteler les commanditaires de l’agression du Togo, qui seraient hors du territoire. Il appelle les jeunes à ne pas exposer leurs avenirs en jouant à ces jeux d’insurrection.
Signalons que l’élection présidentielle de 2020, dont l’organisation est déjà querellée, est prévue pour se tenir entre le 19 février et le 05 mars 2020. Une partie de l’opposition exige l’amélioration du cadre électoral alors que des partis comme le Parti national panafricain (PNP) a affirmé son opposition à la tenue de l’élection. Le parti de Tikpi Atchadam entend déclencher l’exécution de sa Déclaration de Tchamba pour empêcher une nouvelle candidature de Faure Gnassingbé.
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