La session de l’Alliance Globale pour la Résilience-AGIR-Sahel et en Afrique de l’Ouest sur les sources de financement potentielles des Priorités résilience pays (PRP/ AGIR) démarrée le 8 juin à Lomé a pris fin vendredi. Avec pour objectif, renforcer les capacités des acteurs nationaux des pays d’AGIR dans la mobilisation des ressources financières nécessaires à la mise en œuvre des PRP, cette rencontre de trois jours a débouché sur des recommandations pertinentes.
Réunissant les représentants de six pays que sont le Togo, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Tchad et la Côte d’Ivoire ayant validé leurs documents PRP, la rencontre de Lomé a permis aux participants de faire un saut qualitatif vers l’atteinte de l’objectif qu’ils ont assigné à AGIR.
Elle leur a permis d’avoir une vue d’ensemble sur les principales sources de financement potentielles des PRP, de s’être imprégnés des mécanismes existants chez les bailleurs de fonds qui peuvent servir au financement des PRP et d’être en contact avec les personnes devant favoriser le démarrage des processus de concertation pour l’identification des projets bancables.
Au terme, plusieurs recommandations ont été formulées, nous a appris le Directeur Exécutif de l’IRAA, représentant les trois OIG (CEDEAO, UEMOA, CILSS) qui accompagnent AGIR-Sahel et Afrique de l’Ouest.
« Les recommandations nous invitent à poursuivre les réflexions pour qu’il y ait davantage des financements pour soutenir les résilience pays. Il est également recommandé aux partenaires techniques et financiers présents de renforcer leur accompagnement aux Etats », a ajouté Issa Martin Bikienga.
La session de Lomé a aussi permis aux pays qui ont déjà validé leurs documents de PRP de les voir enrichir de capitalisation sur les sources de financement potentielles des PRP. Le Coordonnateur de la cellule technique AGIR, Salifou Ousseni a exhorté les 11 pays restant à valider leurs documents dans les meilleurs délais afin d’être au même diapason.
AGIR-Sahel et Afrique de l’Ouest a vu le jour le 06 décembre 2012 à Ouagadougou. Elle regroupe 17 pays du continent qui se sont engagés à éradiquer la faim et la malnutrition d’ici 2035 en Afrique de l’Ouest et au Sahel, en d’autres termes atteindre l’objectif « faim zéro » dans vingt (20) ans.
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